Direitos do homem - uma versão escandinava

Transcrito do jornal Le Figaro:

"Condamné à… vingt ans de prison pour ce menu forfait [ o massacre em 2011 de 77 pessoas a maioria jovens simpatizantes e militantes socialistas ]  Breivik s'est plaint du fait que les gardiens pratiquaient régulièrement sur lui des fouilles intégrales et des réveils fréquents. Ce qui relève, à l'évidence, de la cruauté la plus terrible à l'égard d'un homme qui pratiquait à sa manière, l'épuration idéologique en mode accéléré et définitif. Rappelons tout de même qu'Anders Breivik bénéficie d'une cellule de 31 m2, de la télévision avec DVD, d'appareils de musculation, de jeux vidéo, de livres et de journaux. Il lui est simplement interdit de parler aux autres détenus. Pour son avocat, et sans doute pour certains défenseurs professionnels des droits de l'homme, il subit au moins le Goulag ou Auschwitz. Pire encore, s'il était possible: le prisonnier se plaint du café froid et des plats cuisinés qu'il trouve plus terribles que la torture par simulacre de noyade. Face à ce constat accablant, la justice norvégienne a estimé que, selon l'article 3 de la Commission Européenne des Droits de l'Homme, la condamnation de l'Etat était logique et que celui-ci devait légitimement verser 36 000 euros de frais de justice au tueur.

Ainsi va l'Europe en ce début de XXIème siècle qui marche sur la tête, le cou coupé et les neurones en jachère. [...] Il est vrai, comme le clament à l'unisson les bonnes consciences et les cultureux de l'excuse, que nul n'est à l'abri d'une réinsertion réussie. Surtout quand on en arrive à considérer ses frères humains comme les pigeons de la Foire du Trône        André Bercoff "

Ou seja, o assassino queixava-se de ser frequentemente revistado e acordado abruptamente. E ainda de lhe servirem o café frio e refeições mal confeccionadas. Ao abrigo do art.º 3 da Comissão europeia dos direitos do homem, a justiça da noruega deu razão ao queixoso. Uma alma sensível, delicada e devota dos mais nobres sentimentos de compaixão. Um preso com livre acasso a jornais, livros, tv e vídeos, aparelhos de musculação, e dispondo de uma cela ou - chamemos-lhe curro -  de uns exíguos 31 m2. Pior que no Aljube, não é?

Ora por aquelas tão extremas e desumanas sevícias que lhe eram aplicadas por celerados guardas prisionais vai agora receber do Estado norueguês uma recompensa de 36. 000 euros.